- Critères d’éligibilité de l’organisation :
Pour être éligible, l’organisation requérante devra être une association française de loi 1901 ou 1908.
Les associations expérimentées dans le volontariat international, les ONG de solidarité internationale n’envoyant pas elles-mêmes des volontaires, ou encore les associations n’intervenant pas dans le champ de la solidarité internationale mais se retrouvant en lien régulier avec ces nouveaux publics visés par l’appel à projets (salariés, seniors, etc.), sont particulièrement encouragées à candidater.
Par ailleurs, les partenariats noués entre l’organisation requérante (association) et d’autres structures (entreprises, fondations…) seront fortement valorisés (cf. point « critères »).
L’association porteuse du projet ne pourra présenter qu’un seul dossier maximum.
- Critères d’éligibilité du projet :
Seront soutenus les projets ou programmes concourant à un ou plusieurs des objectifs suivants :
- Permettre la réalisation directe de missions de volontariat international par de nouveaux publics, pouvant mettre à disposition leurs compétences,
- Amplifier la communication en direction de ces nouveaux publics afin d’accroître la visibilité du recours au volontariat international,
- Faciliter la mise en relation entre entreprises et associations de solidarité internationale, dans l’objectif d’accroître les missions de solidarité internationale réalisées par les salariés.
Concernant les missions de volontariat international :
<> Les missions de volontariat proposées dans le cadre du projet (ou programme) devront avoir pour objet de permettre l'accomplissement d'une mission d'intérêt général dans les domaines de la coopération au développement et de l'action humanitaire. Elles devront se réaliser au bénéfice d’une ONG de solidarité internationale française ou de son partenaire local.
<> Le contenu de la mission pourra porter sur tout champ d’expertise nécessitant des compétences que pourraient apporter les volontaires. Ces nouveaux publics de volontaires pourront plus particulièrement être (liste non exhaustive - ces catégories pouvant se recouper) :
- les actifs (population active au sens de l’INSEE), notamment salariés, indépendants, agents publics, publics en formation professionnelle (le VEC ne permettant toutefois pas de valider un stage)
- les retraités,
- les seniors,
- etc.
Les personnes salariées pourront par exemple réaliser leur mission de solidarité internationale à l’occasion d’un congé de solidarité internationale, de leurs congés annuels, ou toute autre forme de mise en disponibilité de leur contrat de travail. La durée de la mission pourra être continue ou discontinue (ex. départ effectif à l’international de plusieurs semaines chez le partenaire local, appuis plus ponctuels mais à intervalles réguliers ou dans le cadre d’un projet incluant plusieurs volontaires). Elle pourra se dérouler à l’international directement, ou en France (ex. mécénat de compétences quelques heures par semaine auprès d’une ONG de solidarité internationale), en présence physique ou à distance (« e-volontariat » : toute forme d’engagement à distance permettant du renforcement de compétences ou un soutien à un projet sans nécessiter de déplacement du/de la volontaire sur le terrain).
Les missions proposées devront privilégiées le transfert et/ou l’échanges de compétences.
<> Le projet devra justifier de l’expérience de l’association porteuse et de ses partenaires éventuels à proposer un accompagnement de qualité au volontaire. Ces partenariats seront privilégiés.
Exemple : partenariat entre une association ayant l’expérience d’accompagnement de volontaires internationaux, et une ou plusieurs autres structures telles que :
- association en lien avec les seniors,
- ONG de solidarité internationale,
- entreprise, fondation d’entreprise, start-ups,
- réseaux et collectifs, - structure publique,
- etc.
en lien avec ces nouveaux publics (qu’ils en soient membres, salariés, bénévoles retraités, etc.) intéressés pour mettre à disposition leurs compétences en faveur de la solidarité internationale.
<> Le projet devra détailler les mesures prises par la structure pour que le volontaire soit accompagné à pérenniser son engagement au-delà de la réalisation effective de la mission, notamment dans le cas où cette dernière aurait été réalisée à l’international et sur une courte durée.
Concernant la communication :
Les associations candidates pourront solliciter, dans le cadre de leur demande, un financement de 5000 € (maximum) dédié à la production de supports de communication (web, print) pour la promotion des offres de volontariat nouvellement créées, afin de toucher un large public. Une demande de financement supérieure à 5000 €, qui serait justifiée par la production d’un support ou d’une campagne de communication avec une diffusion de grande ampleur, devra être précisément détaillée.
Le projet devra se terminer au plus tard le 31 décembre 2023.
Les activités du projet ne peuvent en aucun cas être liées à des actions de prosélytisme religieux, de propagande politique ou à des fins privées